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Var: une habitante de Lorgues retrouve des animaux dépecés dans son jardin

Une habitante de cette commune du Var a retrouvé à deux reprises des animaux dépecés dans son jardin. Elle a réalisé un signalement auprès de la police municipale.

Une étrange et mauvaise surprise. Dans une des résidences du quartier reculé du Sauvier à Lorgues (Var), Émilie Datin a fait une sinistre découverte mercredi 17 avril: un animal, qui s'apparente très clairement à un chien, a été retrouvé dépecé au milieu de son jardin. Seulement trois jours plus tard, la situation s'est reproduite.

"Je l'ai prise pour la mettre à la poubelle, j'ai lâché la peau en voyant que c'était un épagneul. Et le samedi matin, c'est mon mari qui a découvert. Ce ne sont pas des chiens abandonnés, le col était soyeux, brillant, on voit que c'était des chiens entretenus", témoigne-t-elle au micro de BFM Toulon Var.

Un signalement auprès de la police

Après ces deux découvertes, Émilie a choisi d’alerter les habitants de la commune via un groupe Facebook. "Attention à vos chiens. Quartier du Sauvié, retrouvez 2 chiens dépecés. Un mercredi, de couleurs blanc et marron certainement un épagneul et aujourd'hui de couleur noir certainement de taille moyenne comme un épagneul. Gendarmerie au courant", a-t-elle écrit.

Des habitants évoquent les comportements "bizarres" de leurs animaux ces derniers jours. Mais pour le moment, aucun signalement de chien perdu n’a été recueilli et personne ne s’est manifesté comme le propriétaire d’un des chiens. Sous la publication d’Émilie Datin, les riverains sont inquiets et émettent des hypothèses diverses.

"Il y a des loups à Lorgues j’en ai croisé un en pleine journée… Je n’y promène plus mes chiens", affirme un alors qu'un autre ajoute: "Dépecés... c'est l'œuvre d'un humain, pas d'un loup ou d'un sanglier. Ou ils ont simplement été tués."

Samedi 20 avril, Émilie a informé la gendarmerie de la situation puis, elle a déposé un signalement auprès de la police municipale lundi 22 avril. Le policier qui l’a reçue lui a fait comprendre qu’il pourrait s’agir d’une œuvre humaine et non pas forcément animale. Mais pour le moment, il n'y a aucune certitude.

Naël Makhzoum, avec Marine Langlois