Toulon: une jeune femme brûlée après s'être assise dans un TER, des vérifications faites par la SNCF

Une jeune Hyéroise a été brûlée, dimanche 7 avril, au second degré aux fesses au cours de son trajet en TER entre Toulon et Nice, rapporte Var-Matin. Une plainte a été déposée au commissariat de Nice.

D'après le récit de sa mère auprès de nos confrères, la jeune femme a commencé à ressentir des douleurs au niveau des fesses durant le trajet, après s'être assise, faute de place, sur un fauteuil qui semblait humide. Ces maux se sont intensifiés au fil du trajet sans que son jean ne soit abîmé.

Une fois chez elle, et après une longue douche froide, l'étudiante s’est rendue dans un cabinet médical. "On lui a diagnostiqué des brûlures au deuxième degré, des brûlures de natures chimiques", indique sa mère à Var-Matin.

La jeune femme a du se rendre, vendredi dernier, au service des grands brûlés de l’hôpital Sainte-Anne à Toulon où un spécialiste a confirmé les brûlures au second degré, rapporte la mère de famille à nos confrères, qui indiquent avoir pu consulter un certificat médical.

"Aucune présence de liquide" selon la SNCF

Dix jours plus tard, mardi 16 avril, la jeune étudiante a déposé plainte auprès du commissariat de Nice. Elle avait préalablement fait un signalement auprès de la SNCF.

Contacté par BFM Toulon Var, SNCF Voyageur affirme avoir "pris très au sérieux le signalement fait par cette cliente mercredi dernier". "Dès réception du signalement, nos équipes de maintenance et de nettoyage ont immédiatement procédé à l’inspection des sièges du train concerné".

Selon la SNCF, "aucune présence de liquide ou de substance abrasive à bord n’a pu être détectée lors de cette inspection". Elle a également précisé n’avoir reçu aucun autre signalement. "Nous avons pris contact avec la voyageuse pour nous enquérir de ses nouvelles", conclut-elle.

De son côté l’étudiante affirme avoir toujours des douleurs après cet événement. Selon Var-Matin, la jeune femme doit se rendre chez un médecin légiste pour constater les blessures. "Elle a des difficultés pour s’asseoir, c’est embêtant pour une étudiante", conclut sa mère.