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Le Castellet: le circuit Paul Ricard a repris des couleurs ce weekend avec le GP de France historique

Orphelin de son Grand Prix de France de Formule 1, qui a quitté les terres du Castellet depuis 2022, le circuit Paul Ricard a pu de nouveau entendre les sons familiers de certaines F1 ce weekend.

Des F1 étaient de retour dans le Var ce weekend. Si le "vrai" Grand Prix de Formule 1 se déroulait en Chine dimanche, le Grand Prix de France historique s'est, lui, tenu au Castellet (Var) sur ce weekend du 19 au 21 avril.

Pendant trois jours, le circuit Paul Ricard au Castellet a pu retrouver des Formule 1 de différentes époques sur son tracé. Le tout devant un parterre de spectateurs conséquent: sur la seule journée de samedi, plus de 60.000 places avaient été vendues.

Parents et enfants se sont réunis pour observer au plus près des modèles de F1 extrêmement rares et qui ont marqué l'histoire du sport automobile. "C'est un cadeau d'anniversaire pour mon papa, mais j'avoue que c'est aussi un cadeau pour moi!", s'exclame Tïa, étudiante de 20 ans originaire de La Fare les Oliviers, en louant le prix bien moins élevé que celui d'un Grand Prix de Formule 1 actuel.

Transmission à travers les âges

Lors du weekend, des dizaines d'animations différentes ont pris place comme des parades de monoplace, un hommage à Ayrton Senna ou encore des séances de dédicaces. L'ex quadruple champion du monde Alain Prost était aussi présent pour rouler avec sa mythique McLaren qui a fait les belles heures de la F1 dans les années 80.

Aux yeux de Stéphane Clair, directeur général du circuit Paul Ricard, ce GP historique est aussi "un passage de témoin de génération en génération".

"Les parents, grands-parents, ont vu ces voitures rouler à l'époque et ils sont contents de les présenter à leurs enfants et petits-enfants", assure le directeur du circuit du Castellet.

"C'est aussi l'occasion de fêter jour pour jour le 54e anniversaire du circuit Paul Ricard puisque la première course s'est déroulée ici il y a 54 ans. On retrouve aujourd'hui des voitures et des pilotes qui ont marqué l'histoire du sport automobile", explique Stéphane Clair.

Cap sur l'endurance début mai

De quoi faire oublier le temps d'un weekend les mésaventures du Groupement d'intérêt public (GIP) qui gère le Grand Prix de France, endetté aujourd'hui à hauteur de 32 millions d'euros et sous le coup d'une enquête.

Le circuit Paul Ricard, de son côté, continue de vivre au rythme des autres courses de différentes catégories de championnats automobiles.

Les European Le Mans Series (ELMS), championnat européen d'endurance, s'arrêteront les 4 et 5 mai prochains sur le tracé du circuit varois à l'occasion des 4 heures du Castellet.

Marie Debais, avec Alexis Lalemant