Grève SNCF: Christian Estrosi propose de mobiliser des contrôleurs retraités, Renaud Muselier soutient l'idée

Une grève qui ne passe pas auprès du maire de Nice. La SNCF a annoncé ce mercredi 14 février le détail des perturbations à prévoir à partir de ce jeudi soir et jusqu'à lundi en raison d'un mouvement de grève des contrôleurs. Au niveau national, un TGV sur deux doit circuler sur le réseau ce week-end.

Une nouvelle mobilisation des personnels de la SNCF que dénonce Christian Estrosi, alors même que beaucoup de voyageurs ont prévu de partir en vacances dans les prochains jours.

"Une fois encore, des organisations syndicales de la SNCF abusent des vacances scolaires pour organiser une grève des contrôleurs et prendre en otage plus d'un million de Français, plongés dans la galère voire privés de vacances", a-t-il écrit sur le réseau social Threads.

Il appelle à la création d'une "réserve" de personnels

Le maire de Nice appelle le groupe SNCF à faire appel à d'autres personnels pour "faire circuler un maximum de trains" ce week-end. Il propose ainsi de mobiliser d'anciens contrôleurs, d'autres personnels de la SNCF, voire des réservistes de l'armée, de la police ou de la gendarmerie.

Une idée soutenue par le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, qui salue une solution "concrète" et qui fait preuve de "bon sens".

"J'apporte mon soutien à la proposition de Christian Estrosi, qui appelle à faire appel aux contrôleurs retraités pour sauver ce week-end crucial de la saison d'hiver", écrit-il sur son compte X.

Le président de région qualifie cette grève "d'attaque contre les familles et les professionnels du tourisme", et appelle à se mettre "autour de la table au lieu de pourrir la vie des Français".

Christian Estrosi appelle quant à lui la SNCF à se constituer une "réserve" de personnels "volontaires, formés et rémunérés" afin de pouvoir assurer un service continu même en cas de grève.

Il remercie les contrôleurs qui ont fait le choix "responsable" de ne pas suivre le mouvement social ce week-end et remet en cause les revendications des grévistes.

"Aux grévistes, je leur demande de faire preuve de responsabilité: avec des revenus qui ont augmenté de 6.000 euros par an en deux ans, les contrôleurs de la SNCF ne sont pas la catégorie de Français la plus à plaindre", réprimande-t-il.